Cible d’actes de vandalisme répétés sur ses déchèteries, le SYDED dénonce ces agissements impactant lourdement leur fonctionnement. L’accueil des usagers et le travail des valoristes, agents d’accueil des structures, sont régulièrement perturbés. Le SYDED attire l’attention sur cette problématique devenant préoccupante. Le syndicat entend bien alerter sur les conséquences psycho-sociales, organisationnelles et financières subies aujourd’hui.
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Lieux incontournables des Haut-Viennois pour la gestion et la valorisation de leurs déchets, les déchèteries du territoire SYDED ne cessent d’évoluer et de se moderniser pour plus de confort des usagers et des agents qui y travaillent. Le syndicat recense pour 2022, 370 000 passages en déchèteries.Cependant, des actes malveillants récurrents viennent ternir le quotidien et l’organisation de certains de ces sites - les déchèteries les plus touchées étant celles de Saint-Junien, Saint-Léonard-de-Noblat, et dans une moindre mesure celles de Bosmie ou encore Châlus.
Depuis le début de l’année, 59 plaintes ont été déposées par le SYDED auprès des services de gendarmerie pour des actes de vandalisme et de vol commis sur les déchèteries.
Les principales infractions constatées sont des dégradations de clôtures, des conteneurs forcés pour accéder aux gisements, des actes de «rébellion» comme des tags ou encore le renversement de déchets sur site (huiles, piles, encombrants divers, textiles...), des vols de matériaux pour la revente (ferreux et non ferreux, batteries, carburant des équipements roulants des déchèteries...), des vols de textiles et autres objets de réemploi.
Les répercussions financières de ces actes de vandalismes sont importantes ! Les coûts relatifs à la mobilisation du personnel, la privation de recettes en lien avec la revente de matériaux sont aujourd’hui estimés à 40 000 €.
Les chiffres
59 plaintes
déposées depuis janvier 2023
40 000 € de pertes financières
estimées depuis le début de l’année
Ces actes ont également des impacts sur la santé mentale des agents sur site, qui subissent des intimidations et une usure au quotidien. Ces actes deviennent une véritable source d’anxiété et d’arrêt de travail.
S’ajoute à cela, des risques accrus de pollution et d’incendie en raison du dégagement de gaz toxiques liés aux déversements et mélanges de produits dangereux, et du dépôt sauvage aux abords des déchèteries.
Enfin, le recyclage et la valorisation de certains déchets sont directement impactés et souvent impossible lorsque, suite à ces actes de vandalisme, ils sont souillés, humides ou mélangés à d’autres produits notamment pour les huiles.
Malgré les nombreux dépôts de plainte effectués, le vandalisme reste quotidien par exemple sur les déchèteries de Saint-Junien et de Saint-Léonard de Noblat. C’est pourquoi pour garantir une gestion efficace, durable et responsable des déchets mais aussi préserver les usagers, les agents et l’environnement, le SYDED vient de suspendre temporairement la collecte des textiles à Saint-Junien (consultez l'article ici).